On commence à se rendre compte de l’impact de notre environnement sur notre santé et notre humeur. Il suffit de voir comment des jours de pluies peuvent nous assombrir et comment les premiers rayons du soleil au printemps nous procure de la joie. De ce fait, pour évoluer dans notre être, il est important de faire attention à notre « style de vie », c’est à dire à l’ensemble de ce qui nous entoure, à l’ensemble de nos actes et de nos choix au quotidien. Personnellement, vivant dans un petit village du sud, je me suis rendu compte que au bout d’une dizaine de jours en région parisienne, je commençais à me sentir moins bien, à ressentir plus de stress que d’habitude, et j’avais plus de besoin de me recentrer chaque jour (par des exercices énergétiques et de méditation) que dans mon village, où il me suffit de regarder les arbres pour automatiquement me ressourcer.
En d’autres termes, nous ingurgitons ce qui nous entoure, toute « l’énergie » qui nous environne, qu’il s’agisse de nourriture, d’intérieur des maisons, de voisinage, d’espace, de ce que nous écoutons et de ce que nous regardons, de là où nous mettons notre attention, etc… Voici, en attendant que nous mettions les villes à la campagne (ce qu’avait déjà préconisé Alphonse Allais vers 1900), un ensemble de règles de styles de vie, pour structurer notre environnement et notre vie quotidienne, afin de nous ressourcer, ou tout du moins à ne pas nous vider…
Style de vie
– Fringales : Quand on a faim, plutôt manger un fruit au lieu d’une sucrerie ou d’un plat en sauce.. N’oublions pas que ce que nous mangeons mets quelques secondes à passer dans notre bouche, mais s’inscrit dans notre corps beaucoup plus longtemps…
– Prendre plaisir à ce que l’on mange : d’une part, la nourriture se digère mieux et on la stocke moins (donc on grossit moins) mais surtout on se crée des endorphines, hormones de plaisir, qui nous ressourcent. D’une manière générale, il est important de prendre plaisir à TOUT ce que l’on fait!!
– Arrêter de regarder la télévision ou alors pas plus d’une fois pas semaine et pour regarder des documentaires, ou des émissions culturelles. La télévision est une drogue, au même titre que l’alcool ou la cigarette.. Et c’est un ancien drogué de la télé qui vous le dit!!
– Actualités : ne pas écouter ou regarder les actualités plus d’une ou deux fois par semaine, pour éviter de plonger dans la déprime. Les médias ne parlent que des arbres qui tombent et non des forêts qui poussent. De ce fait, ces informations négatives qui viennent du bout du monde et pour lesquelles nous ne pouvons rien faire, plombent notre énergie et nous font voir la vie en noir…
– Musique : Écouter plus de musique douce et/ou inspirante. La musique rythmée et puissante doit être réservée pour les moments où l’on a beaucoup d’énergie à dépenser, notamment dans la danse.
– Films, spectacles, expositions: Éviter les films et pièces de théâtre qui traitent de meurtres, d’horreur, de vengeance, d’ombre. Le mental a une grande fascination pour l’ombre, car il a l’impression qu’il touche là à quelque chose. Vous verrez que les intellectuels notamment adorent parler des pièces, spectacles, expositions et films noirs. Ce faisant, le mental a quelque chose à se mettre sous la dent, et la partie obscure de l’être s’en réjouit. Inversement, ces mêmes intellectuels ont du mal à supporter les visions lumineuses, qu’ils trouvent « cucul » ou « ridicules ». Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas un travail sur l’ombre à faire: il est même essentiel d’aller la rencontrer, pour la voir, et sentir qu’elle fait partie de nous. Mais une fois que cette rencontre a eu lieu, il ne s’agit pas d’y rester plongé et de se vautrer dans tout ce qui est sombre, sinon cela rejaillit sur notre manière de voir le monde, sur notre moral, notre énergie vitale, notre capacité à recevoir la lumière et le divin. Osho disait d’ailleurs qu’une bonne partie de l’art est un vomi de notre inconscient, comme si l’artiste cherchait à se libérer de ce qui l’encombre. Est ce que nous avons à nous repaître de ce vomi?
– Modifier ou changer de lieu de vie : Modifiez votre intérieur de maison afin qu’il reflète ce que vous êtes, et déménagez si votre maison ou appartement est trop sombre ou trop bruyant, ou si le voisinage est trop désagréable. Une maison doit être un nid douillet ou vous pouvez vous reposer, reprendre des forces. Si ce n’est pas le cas, changez en.
– Faire le vide : faites le ménage et videz tout ce qui est superflu. Ne gardez pas tout en disant « on ne sait jamais ». Vendez, jetez, triez.. C’est incroyable comme on est attaché à des vieilleries qui en fait nous plombent et nous empêchent d’avancer (ça été un de mes gros point noirs, je parle en connaissance de cause 🙂 ). Les attachements aux choses, qui sont en fait l’attachement à notre passé et à notre propre histoire, constituent souvent un frein pour avancer dans la vie. Aucun maître spirituel ne transporte une grande quantité d’affaires.
– La vacuité : Oser faire l’expérience du vide. Ne remplissez pas tout les temps morts. Faites l’expérience du manque, comme un manque, de l’ennui comme un ennui. Restez dans l’état où il n’y a rien, comme l’espace entre un expire et un inspire. En restant là, sans trembler et sans chercher à vivre autre chose que cette expérience là, vous verrez que vos actes vont émerger du vide! Et ces actes là sont souvent porteurs d’une grande richesse et d’un grand élan de vie.
– Arrêtez de raconter votre vie autour de vous : A moins que soyez un personnage « people », votre vie et votre histoire n’intéresse réellement que vous. Vos proches ne s’y intéressent que parce qu’ils peuvent raconter la leur en retour :-). En fait, c’est un peu difficile à entendre, mais tout le monde se fout de notre vie et de nos expériences… à part nous 🙂
– Entourage : Entourez-vous de personnes agréables, stimulantes, positives. Évitez au maximum les personnes qui vous pompent de l’énergie. Si ces personnes proviennent de votre famille, voyez les moins (pas obligé d’aller chaque dimanche chez la belle-mère.
– Se développer : faites des stages de développement personnel et psycho-spirituel. Privilégiez les pratiques qui mettent en œuvre le corps (pourquoi pas le tantra par exemple :-)). Éviter la psychanalyse et les thérapies à long terme fondées uniquement sur de la parole.
– Savourer, être dans la sensualité, vivre intensément, et en conscience, le moment présent et tout ce qui nous vivons… C’est la base de l’approche tantrique, et notamment du tantra intégral que nous proposons sur ce site…
Les accords toltèques proposent 4 règles fondamentales que je rappelle ici:
– Que votre parole soit impeccable: parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui.
– Ne pas en faire une affaire personnelle: ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.
– Ne faites pas de suppositions. Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.
– Faites toujours votre meilleur. (attention, beaucoup de traductions françaises traduisent « do your best » par « faites de votre mieux », mais « faire de son mieux » a une connotation un peu « administration française » très différente de « do your best »). Quelques soient les circonstances faites tout ce qui est en votre pouvoir, au mieux de vos possibilité, en donnant le meilleur de vous même. Et ensuite, n’attendez pas de résultats. En particulier, quoi qu’il arrive, évitez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets.
et globalement:
– Prendre du temps pour soi, se recueillir, méditer, faire des pratiques corporelles et énergétiques (yoga, taï chi, danse, etc..). Il n’y a qu’un seul travail: aller plus profondément en soi, vers soi.. Nous sommes l’Univers à un certain niveau. Et l’environnement n’a que la prise qu’on veut (ou peut) lui donner. Au centre du cyclone, règne le silence et le calme, au sein de la tempête du quotidien, se recueillir permet de se retrouver et d’aller au cœur de nous mêmes.
Il y en bien entendu beaucoup d’autres règles de vie… Si vous en connaissez d’autres, n’hésitez à me les proposer soit en me renvoyant un email par retour de courriel (si vous avez reçu cet article par email) soit (ce qui est encore mieux) en les plaçant en commentaires de cet article à Tantra Intégral.
Bonjour,
Merci pour cet article. Beaucoup de choses me parlent, mais l’une m’a fait bondir 😉 :
« – Arrêtez de raconter votre vie autour de vous. A moins que soyez un personnage « people », votre vie et votre histoire n’intéresse réellement que vous. Vos proches ne s’y intéressent que parce qu’ils peuvent raconter la leur en retour 🙂 . En fait, c’est un peu difficile à entendre, mais tout le monde se fout de notre vie et de nos expériences… à part nous »
Je ne suis absolument pas d’accord, peut-etre est-ce une énergie typiquement féminine, mais je me nourrit énormément des expériences de vie que les autres me racontent. La transmission est une des plus merveilleuses façon d’apprendre. Il est vrai qu’elle ne se fait pas de la même façon pour les femmes que pour les hommes, c’est pourquoi je suis prête à affirmer que se raconter et écouter les autres se raconter est une clé d’évolution et de nourriture pour les femmes.
Bonjour Charlotte,
Je suis heureux que vous réagissiez à cette proposition qui est effectivement « provocante »…
Le fait de parler de soi et d’écouter l’autre fait effectivement partie de la sociabilité naturelle, et comme vous le dites, on se nourrit souvent de ces échanges. Surtout quand on est jeune et que l’on a besoin de se construire. Mais il arrive un moment où l’on se rend compte que tout cela résulte d’un besoin narcissique du ‘moi’ de se mettre en scène et qu’il existe d’autres formes de communications, plus silencieuses souvent, dans laquelle « raconter son histoire » devient moins importante.
J’ai eu cette prise de conscience, alors que je me racontai et que l’on m’écoutait poliment. Je suis parti d’un grand fou rire en me rendant compte que tout le monde se foutait de mon histoire 😀
En effet, mis à part ce qui peut être utilisé par les autres comme enseignement, est ce que notre propre vie est si importante que ça? Le jour de notre mort que restera-t-il de notre histoire, mis à part quelques anecdotes? A moins que l’on ait une vie « exemplaire » (c’est à dire qui soit utilisée comme exemple par les autres), quelle importance ont nos petites histoires? Tout ce que nous avons vécu dans notre enfance, tout ce qui nous touche tant parce qu’on a vécu telle ou telle chose, mais qui ne touche pas les autres (la madeleine de Proust ne parle qu’à Proust… même si le processus est valable pour nous tous…) n’a de sens que pour nous.. C’est important de le voir, mais aussi d’avancer pour ne pas coller à notre passé… En tout cas c’est, semble-t-il, le chemin de l’éveil..
Bises
N.B. J’adore les réactions et qu’on puisse en discuter…
Bonjour Jacques,
Je fais à peu près tout ça (j’adore parler de moi :D).
Je fais aussi les 4 accords toltèques depuis 6 mois, mais j’ai vraiment beaucoup de mal avec le 3e : « Ne fais pas de suppositions ».
Avant de le faire, j’ignorais que j’en faisais tout le temps. C’est dur de m’en débarrasser. En fait, ça pollue constamment les relations avec les autres et avec soi-même. Ça prive de l’instant présent.
Bien entendu, je reprochais aux autres de faire tout le temps des suppositions sur mon compte !
mais enfin ma vie est exemplaire 😉 Plus sérieusement, Jacques je comprends ce que tu veux dire sur ces conversations « et moi et moi et moi » dans lesquelles personne ne s’écoute et tout le monde raconte des choses sans intérêt;
Cela étant, il existe un autre niveau, celui que j’appelle la transmission, qui est frappant parmi les mère notamment. Comment savoir accompagner son petit sans la transmission d’autres femmes ? J’ai beaucoup organisé de cercles de femmes, formels ou des café après l’école ou apéros le soir, et ces échanges sur les bonheur et misères du quotidien réchauffent le coeur ;
– « tu vis ça toi aussi ? Oh lalalala tu me rassures, je pensais que mon petit était différent et que je suis une mauvaise mère. »
et nourrissent les boites à outils :
– « j’ai trouvé ça comme solution pour me doucher tranquille » « oh chouette je vais essayer/me le réapproprier à ma façon »
et elles aide aussi dans la vie de couple, qui est parfois si compliquée. Savoir que chez les autres, non, ce n’est pas toujours le paradis tel qu’affiché, savoir que tiens, ils ont fait des roulements d’un jour sur 2 pour se masser l’un l’autre et prendre ces temps,
et dans prendre soin de soi quand on trouve des bons plans, qu’on se montre des astuces, non je ne parle pas d’un remake de ces pauvres magazines féminins, plutôt de la vraie vie des femmes qui ont des poils 😉
et tout ce qu’on peut imaginer..
Oui, oui et oui, cela va vers l’éveil, un éveil féminin et tendre,
un éveil du quotidien,
qui permet d’ouvrir de petites respirations autour de rires,
des soulagement coulant avec les larmes,
D’une pause sur des épaules qui comprennent,
un éveil où cette fluidité du dauphin peut se manifester dans une compréhension mutuelle et respecteuse.
Amitiés
Le vivant parle au vivant, comme les minéraux, les végétaux, les animaux et les humains ont une influence sur nous. Nous avons une influence sur eux.
Dans un environnement où ces quatre règles du vivant sont en harmonie, comme dans la nature, nous sommes en harmonie et nous harmonisons à notre tour, en nous sentant bien, en trouvant cet arbre majestueux et cette montagne rayonnante de force, de solidité et de sagesse.
A l’inverse, dans un environnement urbain, cette harmonie a disparu et nous survivons et nous nous désharmonisons et nous désharmonisons.
Concrètement, mettons de l’harmonie et de la beauté, de la force et de la sagesse.
Ce qui est bon pour vous.
Par exemple :
– dites à l’eau que vous utilisez, merci je t’aime.
– remerciez la terre, l’air, l’eau et le feu chaque fois que vous en prenez conscience.
– souriez « pour rien » de particulier
– marcher doucement, parler doucement et soyons comme vous avez envie que les autres soient avec vous.
– soyez propre, sentez bon et vêtez vous de vêtements lumineux
– prenez soin de vous et des autres
et inventez vous vos propres routines d’harmonie !
soyez créatif et riez de vos inventions.
Oui celà reprend les accords Toltéque et d’autre sources ,mais celà est « normal »puisque la vérité est UNE…..en gros,attention a ce que l’on émmet et a ceque l’on reçois…..Tout est reflet du SOI……
Oui Paris est une ville trés négative,c’est la capital mondial de la sorcéllerie maléfique…..sans parler des travaux que Mittérant et Chirac ont fait en connaissance de causes…..
Merci quand méme….celà peut aider ceux qui en ont besoin….mais je pense que si nous sommes a l’écoute nous saurons ce que nous devons ou pas faire……